Construction d'un port en lieu et place du port actuel avec destruction d'une plage naturelle et création d'un brise-lames en milieu de
baie.
L'inquiétude portait sur les problèmes liés à l'environnement. L'ensablement du port et l'accumulation de posidonies mortes généreraient, outre des problèmes de pollution, un coût conséquent pour
le dragage et le retrait des tonnes de posidonies qui viennent s'entasser dans la petite anse.
L'urbanisation de ce port aurait des conséquences néfastes sur la qualité de l'eau et générerait plus de pollution et de risques d'inondations. La circulation des algues et de l’évacuation des
eaux pluviales, amenant une problématique sérieuse sur la qualité de l’eau pour les baigneurs (pollution organique, bactérienne, hydrocarbure et macro déchets). La création d'un brise-lames et la
modification du trait de côte modifieront irrémédiablement les courants naturels engendrant une accumulation des sédiments et de posidonies mortes a proximité de la zone de navigation, obligeant
de fait des campagnes de dragage incompatibles avec la préservation du milieu marin.
En 2002, la mairie de Six fours les plages décide la transformation de l’abri côtier du Méditerranée en un port de plaisance de 140 places avec un parking construit sur la partie sud de la plage
naturelle de Bonnegrâce dite « Brutal Beach » (classée arbitrairement en plage artificielle en 1988).
Elle commence les travaux rapidement.
Parallèlement à la mobilisation des planchistes (pétition et manifestation), l’ APLBS attaque les 7 arrêtés préfectoraux concernant les travaux d’aménagement.
L’aboutissement de ces actions est l’arrêt des travaux. Malheureusement, le parking a déjà été construit.
En 2004, la mairie relance le projet avec, en prime, un grand brise lame destiné à protéger le parking et les enrochements mis en place. L’ APLBS obtient l’annulation du projet en conseil d’état (présence de massifs de posidonies et de Cymodocées sur les emprises du projet).
Elle appuie la mobilisation des planchistes qui organisent pétition et communiqués de presse.
En 2007, après 6 années de combat juridique, la plage de Bonnegrâce redevient plage naturelle.
Mais le combat continu puisque la mairie a trouvé d'autres moyens pour faire avancer le projet. Voir les articles ci-contre.